L’anesthésie

Introduction

Cette fiche a été écrite par le Docteur Pablo Lascurain (Mendoza, Argentine) et le Docteur Elisabeth Gaertner (Nice, France).

La pathologie de la main et du poignet est de plus en plus fréquente, liée à l’activité professionnelle et sportive. Plusieurs facteurs de risque dont certains personnels comme l’âge et d’autres comme les contraintes mécaniques suites à des gestes répétitifs en force, s’associent pour que cette pathologie soit mise en évidence.

Des milliers de personnes en France recourent annuellement à la chirurgie de façon programmée, ou sont opérés en urgence. Le but est de restaurer une fonction correcte de l’ensemble poignet-main, entités difficiles à dossocier.
Outre les progrès de l’imagerie et de la chirurgie, en particulier celui de l’arthroscopie, l’anesthésie a su évoluer, s’adaptant au confort et au bien-être du patient. Pour ce faire, les techniques privilégiées sont celles qui permettent au patient d’être rapidement sur pied avec un minimum d’effets secondaires.

L’anesthésie est un ensemble de techniques qui permet la réalisation d’un acte chirurgical, en supprimant ou en atténuant la douleur (SFAR). Il existe deux types d’anesthésie:

• L’anesthésie générale (AG): un état comparable au sommeil, produit par l’injection de médicaments, par voie intraveineuse et/ou inhalatoire de vapeurs anesthésiques, à l’aide d’un dispositif approprié.
• L’anesthésie locorégionale (ALR) qui n’entraîne pas de perte de conscience et qui sera décrite ci-dessous
• Un troisième type peut être représenté par une combinaison des deux car, en pratique, elles sont complémentaires très souvent. De ce fait, l’anesthésie régionale est accompagnée d’une sédation qui a pour but de produire chez les patients un état d’agréable détente.

Chez l’adulte, la chirurgie du poignet se pratique de plus en plus sous anesthésie locorégionale (on n’endort que la zone ou région à opérer) et en ambulatoire (le patient est opéré le matin et rentre chez lui le soir, avec des suites opératoires simples).